Sur Terre il y a 197 pays, et chacun d’entre eux possède son propre drapeau, sa propre identité. Mais personne ne s’est jamais demandé si la Terre en avait besoin d’un. C’est donc à cette tâche qu’a décidé de répondre Oskar Pernefeldt, un étudiant suédois au Beckmans College of Design à Stockholm.
Le résultat ? Un drapeau bleu de cobalt avec au centre une figure géométrique blanche composée d’anneaux qui rappelle brièvement les anneaux olympiques. Pour ceux qui pensaient que la création de la terre était basique et vide de sens, ils se trompent complètement. Pour créer le drapeau de l’humanité, une science véritable a été utilisée : la vexillologie, c’est à dire l’étude des drapeaux et des pavillons. Le drapeau utilise le ratio 2:3, utilisé par la majorité des pays pour la constitution du drapeau. Le symbole au centre est constitué de sept anneaux liés entre eux, chacun correspondant à un continent (Afrique, Europe, Asie, Amérique du Sud, Amérique du Nord, Antarctique et Océanie) et formant une fleur, symbole de la vie, avec en fond la couleur bleue, en lien avec la présence de 70% d’eau sur notre planète Terre (mers et océans). La nuance de bleu a été pensée de sorte à ce qu’elle soit visible dans l’espace, entre le noir de l’univers et le blanc des combinaisons spatiales. En effet, un bleu trop clair ne serait pas visible sur la combinaison blanche, et le bleu trop noir ne le serait pas dans l’espace.
Et dans quel but précis ? Sa proposition tient dans le cadre des probables futures colonisations spatiales, sur Mars par exemple. Mais pas uniquement. Le drapeau sert aussi à rappeler aux habitants de la planète Terre qu’ils partagent la même planète et qu’ils doivent mutuellement s’entraider pour vivre.