Snapchat, c’est 150 millions d’utilisateurs actifs quotidiens, dont 8 millions en France, 760 millions de snaps envoyés, 10 millions de vidéos chaque jour (en juin 2016)… Cet article pourrait se terminer ainsi ; ces chiffres parlent d’eux-mêmes mais nous allons vous présenter les choses d’une manière globale : tout le monde n’ayant pas intérêt à jouer avec le petit fantôme !
C’est quoi, Snapchat ?
Ma mère m’envoyant des selfies avec les derniers filtres du moment, il serait étonnant que vous ne connaissiez pas le réseau qui a réussi à se faire une place entre Facebook, Google et Twitter. Pour ceux qui ont hiberné cet été, voici l’essentiel à savoir avant de se lancer !
- C’est un réseau social
- C’est une application mobile
- Cela permet d’envoyer des photos, vidéos et/ou du texte
- C’est utilisé par 71% de moins de 25 ans
- C’est plus particulièrement utilisé par des femmes (65%)
- On peut ajouter du texte, des dessins et des filtres aux visuels
- Les messages ont quelques secondes d’espérance de vie
- Mais il est possible de faire des captures d’écran…
Un point important à retenir dès maintenant : Snapchat est donc utile pour communiquer auprès des jeunes. Si vous vendez des sonotones, inutile de vous éparpiller sur le dernier réseau à la mode même si cela vous donne une image actuelle, cela traduit avant tout une erreur stratégique ! Pour les vendeurs de bonbons ou de feuilles Slim, voici quelques pistes pour utiliser ce nouveau canal à bon escient.
Comment intégrer ce réseau dans sa stratégie social media ?
Snapchat Partners, l’API publicitaire du réseau, a été lancé en juin dernier. Il n’y a malgré tout ni offre ni tarif publicitaire pour la France actuellement. Bien que les solutions payantes soient réservées aux filiales internationales, les marques peuvent dès maintenant profiter des fonctionnalités classiques du réseau pour gagner en visibilité ou nourrir un « story telling » décalé.
Snaper juste !
Snapchat ne permettant pas de télécharger du contenu, il faut proposer des photos ou vidéos « impactantes » et adaptées aux spécificités du réseau.
Entrez dans la peau d’un utilisateur lambda (c’est-à-dire un jeune et tout ce que cela implique) et tentez de susciter l’attention en associant avec malice votre identité de marque à votre message…
La force de Snapchat réside dans son authenticité : laissez le côté esthétique et lisse à votre compte Instagram : ici, c’est le fun avant tout !
…Tout le monde n’ayant pas le budget d’Oasis, le détournement d’une photo grâce aux « Lenses » (filtres de réalité augmentée) est une pratique accessible à tous et grandement appréciée par les snapchatteurs !
Partagez l’instant via les stories
Très intéressante dans un contexte live, cette fonctionnalité de Snapchat propose à différents utilisateurs de contribuer à une Live Story participative : festival, rencontre sportive, concerts… L’information est assemblée à la manière d’un hashtag, mais en y ajoutant une dimension ludique attractive.
Proposez vos filtres !
Les géofiltres permettent à l’utilisateur de prendre une photo en l’identifiant directement à une destination. Dans cette optique, un outil de création de filtres peut être utilisé sur sa plateforme web. Choisissez une localisation, expliquez l’intérêt et proposez un visuel. Une fois étudié, votre filtre sera validé s’il ne contient ni logos, ni nom d’entreprise, ni de promotion.
Les filtres géolocalisés payants, utilisables par tous sur une zone déterminée, sont proposés à partir de 5 dollars (4,52 €).
En conclusion, Snapchat se positionne comme un canal des plus efficace auprès des jeunes dès lors que vous avez la capacité à produire du contenu spécifique et que votre ligne éditoriale s’inscrit logiquement dans cet univers fantaisiste. Bien que Snapchat ne requière pas encore un budget média, le réseau mobilise énormément de temps car très spécifique !
Attention à bien analyser votre positionnement, vos moyens humains et votre capacité à proposer du contenu impactant de manière régulière avant de vous lancer sur ce réseau, au risque de voir votre présence digitale aussi éphémère… qu’un snap !